Malgré un soleil et une température extérieure qui incitaient davantage au farniente, François et Thierry terminèrent au pas de charge l’enlèvement des tous derniers tubes de la chaudière, et entamèrent dans la foulée son nettoyage intérieur.

Une large zone située devant le foyer est maintenant totalement décapée jusqu’au métal.

 

Elle permet d’observer l’état des 17 agrafes (ce sont ces brides de renfort situées à la base de la tôle tubulaire du foyer) et de la virole arrière du corps cylindrique. Même au sein d’une chaudière, l’archéologie industrielle reste possible…Outre des vestiges de baguettes à souder, de rondelles, de bagues ou de burins (!), le dégagement de cette zone a permis de découvrir la découpe, aujourd’hui obturée, du regard de lavage inférieur dont était dotée la chaudière dès sa construction, ce qui confirme son caractère original (1943), du moins pour cette partie.

Malgré cette journée bien remplie, il reste encore à nettoyer la majeure partie du corps cylindrique, ainsi que la totalité des parois extérieures du foyer, des parois intérieures de la boîte à feu, sans oublier le ciel et le cadre du foyer, les tôles tubulaires à retravailler, tous les bouts de tubes à chasser de ces plaques, l’extérieur de la chaudière à débarrasser de sa poussière de rouille, d’autres tôles d’habillage à déposer, les grands autoclaves à retirer, … soit de joyeuses journées encore en perspective !

 

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